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Mossa, au cœur du Frioul oriental - 3 DI 3

Mossa, la Préval et les lieux de l'Esprit

Une paix qui ne connaît pas de frontières

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Où se trouve

Friuli-Venezia Giulia

SR 409, 35, 34070 Mossa GO, Italia (67m s.l.m.)

Directions
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L'âme de la Mossa

Les édifices sacrés de Mossa ont une histoire résolument mouvementée, marquée par les destructions des guerres et les reconstructions laborieuses, menées avec ténacité, espoir et coopération. Les plus beaux exemples en sont deux, l'un situé dans la belle nature de la Préval et l'autre au cœur de la ville, dans le cœur battant de la vie urbaine. Il s'agit du Sanctuaire de Santa Maria dei Popoli à Preval et de l'église archiprêtrale de Sant'Andrea, deux lieux de culte profondément différents par leur histoire et leur mission, mais unis par un même esprit de renaissance et un lien profond qui s'est créé au fil du temps.

Santa Maria dei Popoli

C'est l'un des rares édifices que l'on rencontre dans l'enchanteresse vallée de Préval : un petit sanctuaire blanc avec une simple façade à pignon, quelques pilastres soutenant le tympan et une fenêtre en forme de croissant éclairant l'intérieur. Les lignes droites et nettes se détachent des tiges d'herbe joyeuses et des feuilles des arbres qui dansent dans le vent. Même le clocher n'est qu'une petite voile au sommet de la façade, appelant les fidèles des environs, à l'intérieur comme à l'extérieur. C'est précisément sa mission de paix qui inspire son nom : Sanctuaire de Sainte Marie Reine des Peuples.

01-santuario.jpgLe sanctuaire de Préval

Fruit de nombreuses reconstructions, il est difficile de lire son histoire à travers les structures restantes, mais il y a quelques traces à l'intérieur. La plupart de ce que nous voyons a été restauré à une époque relativement récente, mais certains éléments sautent aux yeux parce qu'ils se présentent comme une anomalie, presque une note discordante dans la régularité de l'ensemble. Dans le presbytère, en effet, l'enduit blanc qui recouvre les murs laisse place, par endroits, à une maçonnerie de pierre et de mortier visiblement plus ancienne que la maçonnerie environnante. C'est un choix qui a été fait lors des derniers travaux de restauration, lorsqu'il a été décidé de laisser au moins une place aux quelques vestiges du sanctuaire épargnés par les guerres et les calamités. Bref, ces pierres sont des survivantes et méritent à ce titre notre admiration.

L'église archiprêtrale de Saint-André

Au cœur de Mossa, en revanche, se trouve un bel édifice en pierre et en brique d'Aurisina, construit entre les deux guerres mondiales et doté de certaines caractéristiques qui le rendent incomparable. Il s'agit de l'église Saint-André. Lorsqu'on arrive devant elle, on remarque immédiatement le tympan de la façade, animé de douces vagues qui accompagnent le regard jusqu'à son sommet avec un dessin d'inspiration rococo, mais le portail d'entrée mérite également sa part d'attention : une magnifique porte en bois décorée de lignes sinueuses qui recréent des éléments symboliques du christianisme, des épis de blé et des sarments de vigne, le tout inscrit dans un arc en plein cintre en pierre à l'ébrasement marqué, presque un hymne au style roman. La surprise se révèle lorsqu'on se concentre sur le bandeau extérieur de l'arc, où se trouve le sopraportal. Il s'agit d'un élément ajouré qui crée une sorte de frise décorative autour de l'arcade, faite de courbes douces et de séquences de perles qui rappellent les éléments de la nature tels qu'ils sont racontés dans le style Art nouveau. Rococo, roman, Art nouveau... un mélange pour le moins subtil, mais savamment dosé par les mains de son créateur, l'architecte Barich, à qui a été confiée la conception de l'édifice.

02-portale.jpgDétail du portail

L'intérieur change à nouveau de style, se rapprochant du néo-baroque : l'environnement se compose d'une seule nef, marquée par une alternance de pilastres, de chapelles et de compartiments qui conduisent le regard jusqu'au maître-autel. Les teintes dominantes sont des nuances de blanc, de rose et de crème, égayées ici et là par les couleurs plus vives utilisées dans les fresques, principalement celles de la voûte centrale, qui racontent trois épisodes de la vie de Saint-André, et celles du presbytère. Le long des murs, on peut voir une corniche en saillie qui les sépare idéalement de la voûte. Immédiatement sous la corniche court une frise en plâtre qui reprend la décoration du sopraportal, adoucissant ainsi la séparation entre l'intérieur et l'extérieur.

Un trésor d'art

Il n'y a pas que l'ancien édifice sacré : les anciens meubles et décorations ont également été perdus et ont dû être remplacés par des œuvres créées au cours du XXe siècle. À Sant'Andrea, cependant, on a retrouvé ici et là des éléments qui ont beaucoup, beaucoup d'histoire derrière eux. Le retable, par exemple, attire immédiatement l'attention. Bien sûr, comme dans tout édifice sacré, c'est l'architecture elle-même qui attire l'attention sur l'autel, mais ici, un autre élément est à l'œuvre. Le retable représente le martyre de Saint-André avec des anatomies bien tournées, de l'héritage de Michel-Ange, des couleurs intenses et une lumière violente, capable de déchirer les nuages du fond et de sculpter les volumes du tableau. Il s'agit d'une approche maniériste et non d'une imitation, mais d'un tableau original de 1587 de l'artiste toscan Durante Alberti. Les mouvements de cette œuvre au cours des siècles ne sont pas bien connus, mais il semble que le commanditaire original était originaire de Bologne et que c'est à Bologne, à la fin des années 1520, qu'elle a été remarquée par le baron Antonio Codelli di Mossa et signalée au curé de l'époque comme une acquisition possible pour la nouvelle église.

Statua della Madonna del PrevalStatue de Notre-Dame de Préval

L'histoire des deux autels conservés dans les deux chapelles au niveau de l'arc sacré est moins articulée : en marbre polychrome, ils datent du début du XVIIIe siècle et proviennent du sanctuaire de la Préval qui, après les dommages subis pendant la Grande Guerre, a dû attendre de nombreuses années avant de revenir accueillir les fidèles. Les autels ont connu le même sort que ce qui était le plus grand trésor du sanctuaire : la statue de la Vierge à l'Enfant. Réalisée par un artiste inconnu à partir d'un bloc de bois de tilleul, cette Vierge trônant a suscité pendant des siècles l'amour et la dévotion non seulement des citoyens de Mossa, mais aussi des habitants des communes voisines et même de ceux qui se trouvent au-delà des frontières nationales.

C'est à la Madone que l'on attribue la première construction du sanctuaire de la Préval. On raconte qu'un paysan aurait trouvé une image de la Vierge dans l'herbe et qu'il aurait eu beau la porter à l'église paroissiale la plus proche, l'image revenait la nuit dans son pré, jusqu'à ce que les habitants de la vallée en soient convaincus et construisent un sanctuaire sacré à l'endroit où elle leur avait été signalée.

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