La Riviera des Anges - Sant'Andrea Apostolo dello Ionio

Des palais et des fontaines, témoins d'une époque révolue

Le paysage est sans aucun doute le premier attrait de Sant'Andrea Apostolo. Mais une fois sur place, en remontant le Corso Umberto jusqu'à la Piazza Castello, on apprécie à la fois la profondeur historique et l'atmosphère sereine. Par exemple, le Palazzo Jannoni du XVIIe siècle, avec son portail à bossage en haut d'un escalier et sa loggia voûtée digne d'une mise en scène étudiée, est remarquable. Et de l'autre côté de la rue, l'angle des Trois Fontaines, les lampadaires en fonte et la belle Victoire ailée en hommage aux Tombés au champ d'honneur, à l'ombre d'un grand frêne.

Depuis l'église patronale, l'émotion du panorama

L'église la plus importante du village est celle dédiée au saint patron, Saint-André l'Apôtre, qui est célébrée le 30 novembre avec des solennités et des animations de rue. Elle est millénaire, bien qu'elle ait un aspect du XVIIIe siècle, mais ce qui la rend spéciale, c'est sa position qui s'étend vers la vallée de l'Alaco en contrebas, la mer à l'horizon, au-delà de Soverato pour embrasser le golfe de Squillace. Un belvédère singulier, conçu en demi-cercle à l'arrière de l'église, un palmier sculpté soutenant l'édicule avec la statue du saint titulaire.

Des faïences qui nous parlent du passé

Les villages de la Calabre ionienne sont unis par une économie traditionnelle basée sur les produits de la campagne vallonnée et les activités des montagnes qui couronnent leur territoire. De temps à autre, les communautés individuelles ont trouvé des moyens de se distinguer par une forme d'artisanat. Dans le cas de Sant'Andrea, il s'agissait de la céramique, destinée avant tout à la production d'objets liés à la vie quotidienne, en terre cuite simple pour la plupart, mais toujours avec une décoration appréciable. Un art ancien qui a repris de la vigueur auprès des nouvelles générations.