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La Giubiana da Canz

Le dernier jeudi de janvier, un rite de passage entre l'ancienne et la nouvelle année.

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Où se trouve

Lombardia

Via Chiesa, 38, 22035 Canzo CO, Italia (0m s.l.m.)

Directions
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Le rite de la Giubiana est célébré en janvier à Canzo

À Canzo, le village se prépare à une ancienne cérémonie empreinte de mystère et de symbolisme : le rite de la Giubiana. C'est le dernier jeudi du mois de janvier, un jour chargé d'attente, où toute la communauté se réunit avec une profonde conscience et une confiance enracinée dans la véracité et la validité de ce rituel de passage.

Les origines du rituel

Le choix de célébrer l'événement en janvier n'est pas un hasard. Le nom même du mois dérive du latin "consacré à Janus", le dieu romain des débuts et du passage. C'est le moment où Mère Nature, arrivée au terme de son cycle annuel, prend l'apparence d'une vieille femme décrépite. La communauté, consciente que seul son "sacrifice" permet de passer sans traumatisme de l'ancienne à la nouvelle année, décide de la brûler afin de se débarrasser de tous les maux accumulés.

Symbologie d'un rituel millénaire

Les éléments clés de ce rituel millénaire sont le feu et le son métallique. Le feu, avec sa danse flamboyante, remplit une double fonction. D'une part, il chasse les éléments négatifs liés aux travaux des champs, tels que les maladies, la grêle et la sécheresse. D'autre part, il stabilise et revitalise la croissance et la santé de la nature, la préparant à l'éveil du printemps. Le son métallique, peut-être lié à l'art mystérieux de la métallurgie, est censé éloigner le mal.

Qui est la Jubana ?

L'histoire de la "Giubiana de Canz" a été patiemment reconstituée par la "Cumpagnia di Nost", une association passionnée par les traditions locales. La Giubiana elle-même, une marionnette vêtue de noir avec une jambe rouge, devient le symbole sacrificiel de la fin de l'année et du renouveau de la nouvelle saison. Elle tient le fuseau et la quenouille à la main, rappelant les déesses grecques Moire, symboles du cycle naturel de la vie et de la mort.

Que se passe-t-il à Canzo ? La procession vers le "tribunal

L'événement se caractérise par une fascinante procession à travers le village, au cours de laquelle la Giubiana traverse les rues historiques sur un chariot, accompagnée du bourreau. Vêtus de noir et de blanc, les "bagaj e tusan" (lumière et obscurité) accompagnent le parcours, invoquant les forces bienfaisantes et chassant le négatif par le son des cloches et le tintement des boîtes de conserve. Le contraste entre le noir et le blanc est évident et représente le conflit entre le bien et le mal.

Ledépart se fait de la chapelle de San Rocco, d'où la procession descend vers la Villa Meda. À la porte de la Villa Meda, depuis un balcon, les "Diauj dala bela vus" (les diables à la belle voix), enveloppés d'un manteau rouge, dédient à la Giubiana une ode déglinguée et provocante. Le cortège arrive sur une petite place où font irruption les "Strìepicitt", petites sorcières vêtues de noir et de rouge. Elles allument un feu et dansent comme des démons au rythme frénétique des tambours. La procession est un tourbillon de sons, de couleurs et de mouvements, créant une atmosphère d'énergie débridée.

Les autres personnages : la nature arrive

La Giubiana est incarnée par un homme masqué pendant la procession, remplacé ensuite par une marionnette faite de chiffons et de paille pour l'embrasement. L'événement se poursuit avec l'apparition de personnages bienveillants tels que l'Anguana (l'anguille), le Selvadigh (l'homme sauvage) et le Cervun (le cerf), qui utilisent des symboles naturels pour chasser les sorcières et célébrer les cycles de la nature. Ils dansent ensuite avec les "Bianch" (enfants vêtus de blanc). Le roulement des tambours reprend, l '"Urzu" (ours) arrive en courant, fait fuir les personnages bénéfiques et entame un combat avec le "Casciadur" (le chasseur), qui finit par le dompter et l'enfermer dans une cage. L'action rituelle de ces deux personnages met en évidence le conflit entre ce qui est sauvage et ce qui est humanisé, entre la nature et la culture.

Le procès et le jugement

Le rituel prend un caractère théâtral lors du procès symbolique sur la place, où la Jubuana est accusée des événements négatifs de l'année écoulée. Les témoins racontent ses "péchés" et l'avocat des causes perdues tente de la défendre. Le Conseil des Anciens rend le jugement final, condamnant la Giubiana au bûcher.

La procession reprend et, devant l'église de San Francesco, les "Strìe" disent une dernière fois adieu à la Giubiana, qui tente de s'enfuir mais est poursuivie et rattrapée par le Pendu. C'est l'"Urzu" qui, au contraire, réussit à s'échapper et à retourner dans son environnement, laissant à l'homme l'illusion de l'avoir apprivoisé.

Le bûcher : un nouveau départ

Lamarionnette est brûlée dans la joie et l'allégresse de toute la communauté : la façon dont elle brûle et dont la fumée se propage permet de tirer des vœux de chance ou de malchance. La cérémonie se termine par un banquet communautaire, où le vin chaud et le risotto à la saucisse symbolisent le souhait de chance et d'abondance pour l'année à venir. La Giubiana, sacrifice symbolique, se dissout dans les flammes, emportant avec elle les maux de l'année écoulée et ouvrant la porte à un nouveau départ.

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