Exposition d'antiquités et d'objets d'un autre temps

Détail de l'étalage de personnages anciens

Commerce, culture et souvenirs

Ce marché-exposition est un événement commercial et culturel. Les visiteurs forment un ensemble avec la ville qui donne vie à des relations, des histoires et des souvenirs. Il y a de l'agitation, le long des rues du centre qui ralentissent le trafic habituel, dans ce qui devient une grande zone piétonne attrayante. Cet événement prend vie en mettant en lumière de "vieux trésors". Aujourd'hui, les mots "Piazzola sul Brenta" et "Mercatino dell'Antiquariato" ne font plus qu'un : une identification que l'on retrouve au niveau national et international.

Dès lelever du soleil, l'installation des espaces d'exposition commence. Le réveil de la ville, aux premières lueurs de l'aube, résonne des voix et des rythmes typiques des marchés urbains, dans un cadre architectural évocateur qui unit le majestueux palais Piazzola du XVIIe siècle et la loggia palladienne à la zone du XXe siècle, aujourd'hui réaménagée, de l'ancienne usine de transformation du jute.

Vue du Mercatino depuis le haut de la loggia de la Piazza Paolo Camerini

L'histoire de ce Mercato de la Mostra se confond avec la naissance de la Pro Loco Piazzola. Nous sommes à la fin des années 1970. Dans la continuité d'un climat d'effervescence nationale, dans un nord-est qui s'ouvrait à la naissance de petites et moyennes entreprises, des initiatives visant à sortir d'un certain "immobilisme local" ont également vu le jour ici. Parmi les volontaires de "Pro Piazzola", l'idée du "Mercatino" est née, comme Asolo et d'autres l'avaient déjà fait. Le lieu est suggestif et le bouche à oreille fonctionne. Au fil du temps, la manifestation prend de l'ampleur : le nombre d'exposants augmente et l'espace initial couvert par la loggia de la Piazza Camerini se transforme en une véritable invasion d'objets et de meubles dans tout le centre historique.

Détail d'un stand de cartes anciennes

Les meilleures affaires

C'est auxpremières heures dudimanche du Mercatino que se concluent les meilleures affaires ; dans cette "histoire de la place" si variée, il arrive même que des pièces rares émergent. Dès les premières années, on trouve des documents liés à l'histoire de la ville de Piazzola : des imprimés originaux de "L'Orologio del Piacere" (l'horloge du plaisir), le livre qui raconte les trois jours de festivités et d'"effets spéciaux" avec lesquels le duc de Brunswick a été accueilli par Marco Contarini en 1685, refont surface. En 2003, le journal japonais "Yomiuri Shinbun" a consacré un encart à l'événement. Une copie de cette interview est actuellement exposée au siège de Pro Loco.