SHARRYLAND
Où se trouve
Qu'est-ce que c'est et où est-ce que c'est ?
La Mola est un moulin à grains qui n'est plus utilisé pour la mouture. Sa situation dans les gorges d'Ovito, à côté du fossé, était optimale pour exploiter la grande quantité d'eau. À la fin des années 1990, il n'était plus qu'une ruine, mais il a été heureusement récupéré : aujourd'hui, nous avons un bâtiment splendide qui nous remplit de fierté. Le lieu est extrêmement évocateur en raison de son emplacement et de la musicalité écrasante et vivifiante des eaux du fossé.
Pourquoi il est spécial
Ce qui nous lie à la Mola, c'est un lien affectif. En effet, tout au long de l'histoire de notre village, la Mola et le fossé d'Ovito ont été des éléments centraux dans le développement des activités économiques et productives. Outre la Mola, il y avait d'autres moulins à Pianemole. Des ruines sont clairement visibles près du confluent du fossé Ovito et de la rivière Turano, en deux endroits peu éloignés l'un de l'autre, juste en dessous de la route provinciale, tandis que de nombreux documents, objets et images attestent l'existence d'un autre moulin près du bâtiment désaffecté de l'Atelier hydroélectrique, en amont de la route.
Un peu d'histoire
Les archives historiques municipales conservent une notification datée du 22 août 1866, émanant de la préfecture de l'Ombrie - district de Rieti, concernant l'autorisation d'utiliser les eaux du fossé de l'Ovito pour la construction d'un moulin à grains. Peu après, la "Mola" a été construite, s'ajoutant à celles présentes dans le "complexe Pian delle Mole", situé dans le fond de la vallée, au confluent du fossé Ovito et de l'ancien fleuve Turano. En revanche, c'est au début du XXe siècle, dans la localité de Pianemole, qu'a été construite une centrale hydroélectrique qui exploitait le débit du fossé au moyen d'une conduite forcée et qui est restée en activité jusque dans les années 1960.
Curiosité
L'histoire nous apprend que la farine et le pain ont souvent été à l'origine d'émeutes. Ici, contre l'introduction de la taxe meunière, il y eut de véritables soulèvements populaires avec la complicité des autorités locales. Même à une époque plus récente, il y a des épisodes plus légers mais significatifs. Nous sommes en 1944. Un meunier, surpris en train de moudre du blé sans "carte" et traduit devant le tribunal de Rieti, se défend en expliquant qu'il ne s'agit pas de blé mais de "sciattume" (déchets) utilisés pour revitaliser la meule après une période d'arrêt. Au juge qui, ne connaissant pas le terme dialectal, réitère l'accusation, il répond avec colère et fermeté : "Oh' fregna collo ranu ! C'était de la négligence". Et il est acquitté.
Les eaux tumultueuses de l'Ovito
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